« À mon réveil, j'étais seul. »
Auteur : Jack London
Sortie : 1924
Editeur : Librio
93 pages

Résumé
Été 2013, États-Unis d'Amérique. Un mal inconnu se déclare à New-York. Au début, on ne s'alarme pas, car il y a peu de victimes. Les décès s'accélèrent pourtant. Ce mal, c'est la peste écarlate. Personne n'est épargné, ou presque. Seules quelques rares personnes ayant fui, non pas en Europe comme les plus fortunées, mais dans les forêts et les plaines désertées, ont survécu. En effet, transportée par les plus riches Américains, la peste écarlate arrive en Europe, en Asie, puis en Océanie, décimant des populations entières. Plus aucune technologie ne peut être utilisée, et les survivants vivent comme à la Préhistoire : certains chassent et cueillent, d'autres parviennent à cultiver la terre. Une seule personne est assez âgée pour se souvenir du monde d'avant et de ses grandes inventions, comme la voiture, les avions ou le télégramme. Il s'appelle James Howard Smith. Ancien professeur, il essaye tant bien que mal de le raconter à ses nouveaux compagnons, des enfants surnommés Hou-Hou, Edwin et Bec-de-Lièvre, qui ont perdu leurs parents. Il joue pour eux le rôle de grand-père et d'enseignant.
Mon avis
Ce livre était à la fois fascinant et terrifiant. La façon dont la maladie est décrite est très réaliste, ça m'a donné des frissons. J'ai également ressenti de la tristesse et de la compassion vis-à-vis du professeur Smith, qui a perdu son frère et a vu ses meilleurs amis périr. La peste écarlate le pousse à rester si seul que c'est un miracle qu'il n'en ait pas perdu la raison. On peut remarquer que la solitude est un poids difficile à porter, mais il subit toutes ces épreuves courageusement. Depuis qu'il a des compagnons de voyage, il est très heureux, même s'il ronchonne parfois ! Ils forment un groupe uni, c'est ce qui m'a plu dans cette histoire : elle nous fait réfléchir à la manière dont on vit ensemble et comment on fait face, ensemble, aux problèmes du monde.
Comments