"J'ai dit quelque chose ? Je ne sais pas, je ne sais plus, j'ai dû encore rêver tout éveillée."

Auteur : Béatrice Nicodème
Editeur : Nathan, 2003
Collection : Histoires noires de la mythologie
98 pages
Résumé
Cassandre est une jeune fille de l’ Antiquité, fille de Priam et d'Hécube, roi et reine de Troie, qui a reçu le don de prophétie par le sifflement de deux serpents s'étant enroulés autour de ses oreilles. Malheureusement personne ne la croit car elle a repoussé les faveurs d’Apollon et celui-ci lui a lancé une malédiction : celle de n'être crue par personne.
Lorsqu’elle est jeune fille, un inconnu gagne, face à ses frères, toutes les épreuves des jeux organisés pour clôturer les fêtes royales. Ils veulent donc se venger. L’inconnu se cache alors dans le temple de la ville et rencontre Cassandre. Elle l’amène au palais : bien sûr, Cassandre l'avait deviné ! Sa famille avait devant elle Pâris, l’un des fils de Priam, qui avait été répudié du royaume après une prophétie apparue à Hécube: il fallait l'abandonner, sinon Troie serait réduite en flammes.
Quelques temps plus tard, Aphrodite lui ayant promis de lui offrir la plus belle femme du monde, Pâris déclencha une guerre en enlevant Hélène, la femme de Ménélas, un roi grec.
La guerre entre les Grecs et les Troyens est déclarée ! Cassandre sait que Troie est vouée à la ruine. Va-t-elle réussir à éviter la guerre en convaincant les Troyens de la justesse de ses prédictions ?
Mon avis
J'ai bien aimé ce roman mais j'aurais aimé que ce soit plus long et que cela nous en apprenne davantage. J'aime bien le personnage de Cassandre car elle n'est pas lâche : elle affronte la vie et ses difficultés. Ainsi, lorsque son père meurt et qu'elle pourrait sauver sa propre vie, elle ne le fait pas, car elle veut le voir une dernière fois. Elle ne cherche pas à faciliter sa vie et affronte les épreuves. Je suis triste qu'elle ne soit pas comprise par les autres. Elle paraît très mystérieuse quand on ne la connaît pas bien mais on découvre ensuite que c'est une jeune fille très simple qui a été recouverte d'un voile brumeux. Elle est très indépendante, c'est pour cela, je pense, qu'on la croit folle. Car à l'époque, une femme ne peut pas se conduire d'une façon aussi originale. Les Troyens auraient pourtant dû la croire, et cela nous montre qu'il faut être ouvert à la différence et à la modernité.
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